La responsabilité sexuelle avez-vous déjà envisagé ce concept ?
J’ai récemment réfléchi à la notion de responsabilité sexuelle. Il me semble, où peut-être que je fais erreur. Mais je crois que ce n’est pas quelque chose dont nous parlons réellement dans notre société. Pour ma part, j’aime bien aller au fond des choses et décortiquer, comprendre comment les choses fonctionnent.
C’est effectivement coûteux mentalement, mais je dois avouer que je prends plaisir à réfléchir à ce type de sujet, aussi complexes soient-ils.
Alors vous allez probablement me demander : » qu’est-ce que j’entends par responsabilité sexuelle » ?
Eh bien, selon moi, cela amène à revenir au principe fondateur et ancien de l’origine de la sexualité.
En effet, il me semble qu’aujourd’hui nous oublions qu’initialement, l’objectif premier de la sexualité était de se reproduire et de procréer un nouveau petit d’Homme. Et récemment une réflexion m’est venue. J’ai fait le lien entre la sexualité des femmes, la sexualité des hommes dans notre société actuelle.
En observant autour de moi et en écoutant mes proches, je me suis rendu compte à quel point il était difficile :
1.En premier lieu : de savoir si nous souhaitions utiliser une contraception ou non et cette question se pose à la fois pour les hommes et les femmes.
2. En second lieu : j’ai constaté qu’il était également difficile de choisir sa contraception.
Le cheminement suivant m’est alors venu :
=> vivre sans contraception signifie donc être en possibilité de concevoir un enfant. Mais d’un autre côté, avoir une contraception signifie ingérer et impacter le corps à travers des hormones, des pilules ou autre… ce qui n’est pas vraiment idéal.
De ce fait, vivre sans contraception engage une responsabilité, celle de la possibilité d’avoir un enfant lors d’un rapport sexuel. Vous me direz que le préservatif existe cependant, les accidents ou les « oups » n’arrivent pas qu’aux autres. Il y a donc un risque important ou du moins bien réel.
Ensuite, il y a le choix de prendre une contraception. Jusqu’à récemment la norme veut que ce soit les femmes qui prennent en charge cela. (Les laboratoires travaillant sur les contraceptions masculines n’avançant que très lentement sur les recherches cliniques).
De ce fait une question se pose aujourd’hui : comment fait-on concrètement ?
Comment fait-on quand madame ne souhaite plus prendre de contraception et qu’elle ne veut pas prendre de risque de tomber enceinte ? Car rappelons-le, si grossesse il y a, les conséquences et la gestion de la suite de la procédure impactera précisément le corps biologique et également psychologique de madame.
De plus, ce type d’acte impacte aussi énormément les hommes psychologiquement, malgré les apparences.
Au-delà de cet impact, Mr sera aussi un soutien pour madame lors de cette rude épreuve. Mais cela reste néanmoins une rude épreuve psychologique et physique pour les personnes concernées. Il me semble qu’il est important de le rappeler.
Néanmoins, je crois qu’une vraie réflexion se pose et j’ai voulu traiter de cette question aujourd’hui. Car j’ai le ressenti que cela n’est pas assez questionné.
Il ne s’agit pas d’apporter une réponse, ni même une solution loin de là ! Si vous connaissez un peu ma personnalité, vous savez que j’ai le don de soulever plus de questions que de solution (mais j’ai aussi parfois des solutions concrètes à proposer dans certains cas 😉.
En tout cas, je crois que nous sommes tous humainement concernés par ces questions.
Développer une responsabilité sexuelle :
« c’est le fait de prendre le temps de réfléchir sur sa propre sexualité. Et ensuite de savoir, comment nous choisissons de procéder en tant qu’individu. Pour éviter la naissance d’enfant non désiré et d’éviter le plus possible : les avortements et les violences biologiques et psychologiques engendrées sur les femmes autant que les hommes » . Car malheureusement, j’ai entendu beaucoup trop de récits de souffrance liés à ce sujet. Que soit des enfants non désiré qui relatent des récits de vie douloureux ou des femmes bouleversés et ressentant une culpabilité immense d’avoir été amené à procéder à cet acte sur un « foetus ».
Alors aujourd’hui, je me demandais s’il n’était pas possible, non pas de critiquer qui que ce soit. Mais plutôt de prendre conscience de cette équation humaine que nous semblons avoir omise, oubliée ou inconsciemment refoulée.
À l’origine :
Rapport sexuel = potentielle naissance
Contraception = ingestion d'hormone et impact sur le corps (non idéal, mais parfois nécessaire)
Pas de contraception = pas de rapport génital ?
Ce qui nous amène alors à une prochaine réflexion :
la sexualité est-elle nécessairement génitale ou peut-elle autre ?
La suite dans le prochain épisode.
Merci d’avoir lu cette pensée, en espérant qu’elle vous permettra, je le souhaite non pas de trouver LA réponse, mais de trouver VOTRE ou VOS réponses.
Belle journée à très bientôt.